Romain Parneix

En fait, je travaille le bois chez mes grands-parents en Corrèze. Dans l'atelier, je réalise des bancs, des meubles, etc. J'ai même fabriqué ma propre table basse. Quand tu as besoin, par exemple, d'un manche pour une bêche, tu te fais ton propre manche.

Un jour, j'ai vu passer un modèle de tabouret, sculpté à la tronçonneuse, mais de manière grossière. Je me suis dit que c'était intéressant, ça m'a inspiré. Puis j'ai ajouté une autre idée que j'ai vue chez Ferreol Babin, que je trouvais cool. Au départ, j'ai fait le tabouret pour moi-même, depuis, j'en ai réalisé environ 15 à 20.

Le travail à la gouge. Je trouve ça très relaxant de façonner un objet coup après coup, un peu à l'ancienne. J'utilise la tronçonneuse pour dégrossir. J'aime travailler avec mes mains, retrouver le contact avec la nature, dans le calme. Travailler le bois me permet de créer quelque chose, de façonner sans trop réfléchir. On sculpte l'objet, on revient le lendemain, et ainsi de suite. L'objet évolue, on ponce, le tabouret émet quelques craquements. C'est plaisant de voir l'objet prendre forme au fil des heures passées dessus. Même si le travail à la gouge est effectivement assez physique.

Je dirais celui de Jules Lobgeois, qui arrive à magnifier des souches de bois d’une façon si « simple » et si belle à la fois… J’aime cette approche très brute et en même temps très soignée. J’ai aussi Ulysse sauvage qui travail le verre, mon coeur balance !